Hetic / Lune ; le corral

(bon courage pour lire mon style est assez difficile à lire xD c'ets tout plein de longue phrases )

La nuit commençait à tomber sur le corral. Son manteau noir n'était pas encore très présent mais, déjà, l'ombre des arbres commençait à s'étirer et à se confondre avec le sol.
La luminosité baissait, la visibilité baissait et les ombres disparraissaient, toutes englouties par le manteau noir de la nuit qui arrivait.
Pourtant, la vie ne s'arrêtait pas, bien au contraire. Le gai pépiement des oiseaux de jour commençait à se faire moins présent, les joyeux cris légers disparaissaient. Ils faisaient en effet progressivement place aux hululements, plus long et profond, des oiseaux de nuit.
Seulement, à l'écart de cette faune qui s'éveillait, une silhouette claire qui n'était pas encore atteinte par le manteau écrasant de l'obscurité semblait attendre quelque chose. Lentement, la jument du nom de Lune d'Argent partit au pas, son regard tourné vers la barrière opposée. Longtemps, elle regarda par dessus cette barrière. Au loin, les batiments des hommes semblaient petits, comme s'ils hésitaient à se dresser parmis les hauts arbres qui les entouraient. Lune piaffa doucement, le soir tombait et elle n'avait presque pas vu les bipèdes qu'elle aimait bien.
Ils lui manquaient.
Elle quitta enfin la silouette des batisses de son regard sombre pour le poser sur d'autres, plus petites mais plus discrètes, souvent dans l'ombre d'un arbre. Aucune n'attira son regard en particulier et d'ailleurs, elle n'en avait pas grand chose à faire, maintenant.
La jument pâle se dirigea vers l'un des abreuvoirs pour boire de longues gorgées de l'eau qu'il contenait. Elle continuait à réfléchir : elle avait remarqué que beaucoup de chevaux ici craignaient les humains, c'était même de la peur souvent. Pourquoi ? Lune ne connaissait que des humains gentils et doux.
Un bruissement de feuillages la sortit de ses réflexions et elle tourna la tête assez rapidement pour appercevoir l'ombre d'un oiseau, s'échappant vers le ciel obscur, fin et grâcieux.
Pourtant, en dépit de l'activité pré nocturne, Lune commençait à s'ennuyer ferme : elle n'avait pas envie de dormir et personne pour lui tenir compagnie. Elle se retourna alors vers un coin éloigné du corral et poussa un petit hennissement, invitation à un étalon dont elle avait fait la connaissance quelques jours plus tot.

Petit nouveau Nombre de messages : 383 Date d'inscription : 07/02/2007

// Moi jme sens poète today //

Voilà un moment que n’apréciait guère les autres chevaux, craintifs que leur ombre s’agrandisse à un tel point de les dévorer. Or, ce n’était pas le cas d'un étalon, tapis dans l’herbe du corral, au pied d’un immense chêne vivifiant.
Ce-dernier, colossal, rappelait les sillouhettes étrangesques et effrayantes des légendes à propos d’un immense corbeau qui avait dévoré le ciel. Seulement, la nuit, les sillouhettes prenaient beaucoup plus d’ampleur et avait-t-on de la difficulté à vérifier si c'était un monstre ou bien des arbres qui se rejoignaient l'un à l'autre.
Outre ces-derniers, il y avait aussi les sillouhettes humaines qui devenaient moins fréquantes, disparaissant au fil des heures. Néanmoins tard, les couleurs du ciel disparaissant, il y avait tout de même un bon côté... Surtout cette nuit-ci. Quelques grillons s’y donnaient à un long concerto, plaisant et gai aux oreilles chevalines. Ainsi que le son du ruisseau qui filait près du corral, on pouvait y voir un magnifique lac, loin, si on passait au dessus des arbres. Dans l’établissement entouré de clôtures plus ou moins fortes, un abri se tenait encore solidement, malgré la bourrasque qui soufflait à ce moment là. L'équidé se sentait bien.
La lune était gibeuse, presque pleine, et les étoiles aparaissaient tel des ampoules que l’on ouvraient une à une, malgré leur faible lumière. Serein, calme, l’étalon chemina dans le corral à basse vitesse, ses crins et sa queue filant tout comme ses fanons dans le vent, tel un spectre.
Lancé dans un grand trot, ses allures étaient simples ainsi que bien rythmés. Le gris apréciant avec goût cette sensation de la nuit. Tordant les oreilles en provenance d’un appel, Hectic -- le nom de l’équidé -- lui répondit d’un signe de tête, ainsi que d’un hénissement rauque et grave, sur une note masculine.
Ses oeilles dressées, il avait toujours aprécié la nuit et ses traits énigmatiques... S’éloignant de ses nombreux songes, il chercha des naseaux de l’herbe pour se délécter de, mais en vain... Le corral n’était que de sable, mis à part les quelques brindilles au sol, ayant déjà succombé à la canicule...

(euh... étrangesque c'est un néologisme )

Lune apperçue une silhouette en mouvement, qui répondit à son hennissement quelques secondes plus tard. La jument continuait à observer l'étalon, en lequel elle reconnue son vieil ami titiiiiiiic (xD). Elle répondit joyeusement d'un signe de tête amical au même geste qu'avait effectué l'étalon auparavant.
Ses oreilles dressées dans la direction de l'étalon, la tête à moitié levée, la jument était un peu tendue dans la fraicheur du soir. En effet, elle n'avait pas vraiment l'habitude de dormir dehors mais plutôt dans un box raisonnablement chaud et confortable, entourée de ses congénères.
Comme elle savait qu'elle ne rejoindrait pas un box à cette heure ci, les humains étant tous ou presque partis du corral, elle retourna derrière un arbre et s'allongea tranquillement. Un peu nerveuse, la jument gratta le sol à l'aide de son antérieur droit, déplaçant ainsi un tas de sable sur le côté.
Finalement, elle se releva et, lorsqu'elle s'apperçue qu'elle était pleine de poussière, elle se secoua vivement en provoquant un léger nuage grisâtre autour d'elle.
- Oups

Puis, avec un grand sourire, elle se dirigea vers l'étalon blanc qu'elle avait vu plus tôt en l'appelant doucement
TITIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIC (j'espère que tu saisit l'ironie ). COMMENT TU VAS BIEN ????
Ensuite, une fois qu'elle se taisit, elle se sentit un peu... stupide, échevelée, de bonne humeur et totalement folle . Bien évidemment, elle ne s'était jamais défait de son grand sourire qui lui donnait vraiment l'air de l'ahurie de service ou de la jument qui prépâre un gros coup et qui arrive pas à le cacher .
Puis, d'un coup, la jument se mit à se retourner et observer deux autres silhouettes qu'elle n'identifiait pas. Comme elle penchait en même temps la tête vers la droite, elle avait un peu un air... étrange, ce que ses crins en bataille et son sourire agravaient un peu. Elle finit quand même par se remettre droite, ou en tout cas un peu plus, même si ses crins restaient battus par le vent qui était plutot fort.

(désoloé pas d'inspi )

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