Dans le corral... ['vec Memphis]

Val' s'aventurait dans le corral pour la première fois depuis longtemps,
songeant tristement à son poney, et à sa jument qui lui manquaient...
Comme à son habitude, il s'assit sur la barrière, regardant les chevaux en liberté.

Invité

Un camion arriva par la suite, cette fois ce fut un peu plus compliquer. Le camion s'arrêta près de l'entrée de l'écurie. De nombreux hennissement retentissait à l'arrière du camion. L'auteur était tout simplement, un étalon bai du nom de Memphis. L'étalon poussait plusieurs hennissement, sentant l'odeur d'autres chevaux. Une fois, le camion arrêtait, un homme sortit du camion, il vérifia sur son papier que c'était le bon endroit, puis il remarqua que l'arrière du camion, bougeait beaucoup. L'étalon à l'intérieur faisait les cents pas, ronflant et lança de puissant hennissement. L'homme ouvrit la porte avant du camion, faisant entrée de la lumière dans le camion. Ensuite, il alla descendre la plate forme à l'arrière du véhicule. L'étalon lui continuait sa chorale, il frappait parfois les parois. L'homme par la porte avant du camion, qui menait juste devant l'étalon qui était attaché à un barreau, il mit des gants en cuir, sachant à quel genre de bête il avait à faire, il préférait garder ses doigts. Une fois les gants mit, l'homme détacha l'étalon et tenu la longe fermement, dirigeant l'étalon vers la sortie.

Memphis secoua vivement sa tête de haut en bas. Il arriva près de la plate forme et leva la tête, il lança un autre hennissement puis l'homme descendit la plate forme, puis l'étalon suivit, exciter comme toujours. L'étalon toucha la terre ferme, puis il commença à piaffer, faisant des demi cercle autour de l'homme, regardant tout autour de lui. L'homme ne pouvait pas calmer l'étalon, alors il tira sur la longe et se mit en route pour le mettre dans son pré. L'étalon trottait, encolure arquée, il ronfla des naseaux s'approchant du pré. L'homme arriva devant la porte du pré. Il tenait l'étalon fermement mais c'était assez dure, il ouvrit la porte du pré et rentra à l'intérieur, l'étalon suivait.

Il fit faire à l'étalon une jolie volte pour qu'il soit face à la porte, il ferma la porte puis lâcha l'étalon lui laissant simplement son licol. L'homme sortit du parc puis il l'observa. L'étalon fit demi tour et partit au galop envoyant plusieurs ruades, se dégourdissant ses jambes. L'homme souffle un ouf, puis il enleva ses gants et passa son bras sur son front couvert de sueur, c'était de l'exercice. Puis il repartit au camion, ferma les portes de celui ci et il reprit sa place du coté conducteur, il démarra et le camion s'éloigna. Memphis était seul dans son parc à se défouler, il était impressionnant par sa taille. Il se mit ensuite à trotter puis il s'arrêta et lança un hennissement, la tête haute et les oreilles pointées en avant.

Toujours perché sur sa barrière du corral, Valentin s'était retourné vers la cour en entendant le vacarme.
Un camion contenant un nouveau cheval venait de s'y arrêter, et un homme en descendit.
Intéressé, le jeune homme s'installa confortablement dans l'herbe pour suivre la scène.
L'étalon semblait... plein d'énergie, c'était le moins que l'on puisse dire xD Un vrai diable...
Heureusement, l'homme semblait s'y connaître et le tenait fermement, ne le laissant pas échapper;
Valentin le suivait des yeux, prêt à intervenir si celui-ci faisait mine de faire preuve de violence.

Pour finir, l'étalon fut lâché dans le corral et Val' put l'observer en liberté, toujours assis en tailleur dans l'herbe.
C'était un vrai démon, difficilement contrôlable, mais il était vraiment superbe et avait de belles allures.
Le jeune homme se releva et siffla doucement dans ses doigts, pour voir s'il était sociable.

Invité

Memphis qui était arrêté, secoua sa tête et repartit dans un galop fougueux. L'étalon bai prit un petit trot faisant différentes figures, l'étalon s'arrêta de nouveau quand il entendit un sifflement. Il regarda tout autour de lui, ce qui était sur c'est que ce n'était pas un cheval, mais plutôt un humain. Memphis regarda dans son pré, peut être s'était il amusé à se cacher ? Mais non, il le vit plus loin, se relevant.

L'étalon secoua vivement sa tête de haut en bas, il prit un trot et alla voir l'étalon. Il s'arrêta pas loin de l'homme, mais laissant un espace entre lui et ce petit être, il le regarda curieux. Puis hennit joyeusement, il fit demi tour et repartit une nouvelle au galop, envoyant quelques ruades. Il était content, au moins il avait déjà rencontré un homme, c'était un bon départ. L'étalon paraissait difficile c'était vrai mais il n'avait fait de mal à personne. Enfin, à part les faire tomber au sol .

Valou' le suivait des yeux, l'étalon paraissait avoir énormément d'énergie à dépenser.
Il songea que le voyage en van avait dû être pénible pour lui ; il aurait détesté ça lui-même.
En tout cas son débourrage semblait être terminé, et il avait déjà sa taille et sa musculature adultes,
il était plutôt grand d'ailleurs. A vue de nez, il devait avoir cinq ou six ans, estima-t-il.

Le jeune homme fut surpris lorsque le cheval s'approcha de lui.
Ainsi, il était tout fou et fougueux, mais pas méchant ni craintif,
du moins apparemment ; agréable surprise.

Il attendit que le cheval se soit calmé à ruer de partout
et lança un deuxième sifflement, reculant d'un pas pour l'inviter à s'approcher.

Invité

L'étalon fit un joli demi tour, contrôlé. Il s'arrêta net et regarda de haut l'humain, il ne voulait pas l'impressionnait. Ses oreilles bougeaient dans tous les sens, écoutant chaque bruit de ce nouvel endroit. Ses oreilles se pointèrent en avant, entendant de nouveau le sifflement. Il regarda l'humain, fouettant sa peau à l'aide de sa queue pour faire partir les mouches qui l'embêtaient. L'humain lui paraissait plutôt gentil et avec de la patience, à vrai dire il n'avait eu à faire qu'à des gentils humains. De toute façon, à quoi cela servait de s'énerver contre un cheval, un animal bien plus grand et bien plus puissant qu'un humain.

Enfin, l'étalon se mit au pas, il avait tout de même les naseaux dilatés, il avait encore la pêche mais préférait en garder pour l'humain. Il s'approcha et s'arrêta devant l'humain. Il baissa un peu sa tête pour aller souffler sur l'humain. Ce qu'il aimait faire c'était fouiller les poches pour savoir si il n'y avait pas quelque chose à manger.

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